Les drogues, cannabis, cocaïne, héroïne, amphétamine, MDMA/Ecstasy, GHB, Kétamine, Hallucinogènes/LSD et analogues ;
Les drogues et leurs effets, symptômes, conséquences ;
L’identification un usager des drogues:
Les parents qui soupçonnent que leur adolescent prend des drogues peuvent avoir des difficultés à reconnaître
les symptômes physiques de l’intoxication. Voici les signes visibles permettant
d’identifier un usager ;
Le cannabis :
Lorsque le cannabis est fumé, il produit des effets quasi installés sur le
cerveau. La personne intoxiquée au cannabis pourra présenter divers symptômes,
comme rougeur des yeux, éclats de rire spontanés, légères difficultés motrices.
Il est fréquent que l’usager ressente une faim intense, car le cannabis peut
causer l’hypoglycémie, il peut avoir l’apparition de paranoïa, anxiété,
hallucination. Le cannabis peut entraîner une dépendance modérée chez certains usagers et
sa consommation à long terme a des effets indésirables. Le consommateur abusif
deviendra apathique, en passif, ses intérêts et son ambition diminueront et son
rendement scolaire ou professionnel en sera affecté. Le cannabis provoque des
déficits d’attention, de concentration ou des trous de mémoires. Son usager
expérimentera une diminution marquée de son libido. Le cannabis peut être
l’origine de problèmes cardiovasculaires, car il contient plus de goudron que
de tabac.
La Cocaïne :
La cocaïne est une stimulante majeure du système nerveux
central. Elle comporte de forts risques de dépendance, qui seront accrus si
l’usager s’injecte, la drogue ou la fume sous forme de crack ou de base libre. La
cocaïne provoque une euphorie intense chez le consommateur, en raison de son
action sur les neurones dopaminergiques, qui sont responsables des sensations
de plaisir. Cette drogue permet également à l’usager de se maintenir en état
d’éveil. Une personne qui a pris de la cocaïne sera euphorique, souvent très
loquace et énergique. La cocaïne occasionne une dilatation des pupilles, une
augmentation du rythme cardiaque et parfois des tics nerveux. Les consommateurs
réguliers risquent d’avoir la perte de poids en raison de l’effet anorexigène
de la substance. Ainsi les fumeurs pourront présenter des blessures à la bouche
et caries dentaires, tandis que ceux qui la prisent par voie intra nasal auront
des problèmes de congestion ou écoulements nasaux. La consommation de cocaïne
peut causer un épuisement de la réserve en neurotransmetteurs de l’usager, et
il sera risqué d’avoir de la difficulté à ressentir du plaisir, car son cerveau
ne produit plus assez de dopamine. C’est une des raisons pour lesquelles il
peut être difficile de renoncer à la cocaïne. L’usage de cocaïne peut être
associé à un risque plus élevé de contracter des infections transmissibles
sexuellement. Un surdosage à la cocaïne occasionnera des troubles cardiaques,
une dépression respiratoire et des convulsions. La cocaïne est la drogue qui
cause le plus de décès par surdosage.
Les Amphétamines :
Les symptômes d’intoxication aux amphétamines sont
souvent très semblables à ceux qui caractérisent l’usager de cocaïne. Les deux
drogues appartiennent à la même catégorie, des stimulants majeurs et stimulent
les neurotransmetteurs, même si les mécanismes d’action sont un peu différents.
Les jeunes consomment les stimulants de type amphétaminique sous forme de
comprimés par voie orale. La consommation d’amphétamines a pour effets
d’augmenter l’énergie, d’accroître la capacité à effectuer des tâches simples
affectées par la fatigue, de donner une impression de plus grande force
physique et acuité intellectuelle et de provoquer une certaine euphorie. Les
personnes sous amphétamines présenteront des pupilles dilatées et une bouche
sèche, auront parfois des tremblements et leur respiratoire pourra être plus
rapide. Une consommation d’amphétamines occasionne souvent une perte de poids. Les
consommateurs de ce type de substances ont des risques d’expérimenter une
psychose toxique, état caractérisé par des hallucinations, des délires de
grandeur ou de persécution et des comportements hostiles et violents.
La MDMA/Ecstasy :
La MDMA ayant une structure chimique similaire à celle
des amphétamines, les consommateurs peuvent présenter des effets d’euphorie, sensation
d’éveil, etc. Cette drogue a des propriétés hallucinogènes, et des effets que
n’ont pas les autres dérivés amphétamines, elle agit sur les perceptions et
favorise des comportements sensuels et engendre le besoin de se rapprocher des
autres, et de communiquer. Les symptômes incluent la dilation des pupilles, une
soif intense, la transpiration, l’augmentation du rythme cardiaque,
l’apparition de légers tics moteurs et la rétention urinaire. Paradoxalement,
MDMA, la drogue de l’amour, a souvent pour effet de diminuer la libido et de
nuire l’excitation sexuelle et à l’attente de ‘orgasme.
Les conséquences sont que le consommateur à long terme
risque de devenir déprimé, de perdre du poids et de développer des problèmes de
peau.
Le GHB :
Le gamma hydroxybutyrate est un dépresseur du système
nerveux centrale au même titre que l’alcool. Ses effets aigus aux doses
usuelles ressemblent beaucoup à ceux présentés par quelqu’un qui aurait bu un
verre de trop. Environ une dizaine de minutes après avoir absorbé une dose
usuelle de GHB, le plus souvent par voie orale, le consommateur sera désinhibé,
insouciant, parfois euphorique. Cette drogue, à forte dose, peut induire la
somnolence et nuire à la coordination des mouvements. Elle peut aussi être à
l’origine de pertes de mémoire et d’étourdissement pouvant durer jusqu’à
quelque jour après un épisode de consommation.
La Kétamine :
La kétamine est généralement consommée par voie intra
nasale. Les effets commencent à sentir moins de cinq minutes après la prise et
durent environ une heure. Avec de faibles doses, l’usager ressentira des effets
légèrement psychédéliques et aura l’impression d’être dans un rêve. Les plus
fortes doses entraînent la dissociation et la disparition des sensations
corporelles. L’usager peut alors avoir l’impression de ne plus être à
l’intérieur de son corps. Les symptômes ; parmi les effets de la kétamine la
difficulté d’élocution, des troubles moteurs allant jusqu’à la paralysie
temporaire, une réduction du rythme respiratoire et une augmentation de la
pression sanguine et du rythme cardiaque. Vu le mode de consommation, il arrive
que l’usager saigne du nez. La conséquence est que la kétamine peut occasionner
des trous de mémoires. L’individu qui consomme de la kétamine de façon
chronique risque de développer une dysfonction importante de la mémoire, des
troubles de l’attention et une altération de la vision.
Les Hallucinogènes/LSD et analogues :
Les symptômes sont qu’on peut soupçonner qu’un
individu a consommé des hallucinogènes lorsqu’il apparaît désorienté et
complètement déconnecté d’avec la réalité. Tremblements, frissons, dilatation
des pupilles et troubles de coordination peuvent être des indices potentiels. Les
hallucinogènes, dont font partie le LSD et les champignons à la psilocybine, ne
semblent pas occasionner de dépendance physique. Il arrive que certains sujets
présentent une dépendance psychologique, mais il ne s’agit pas de la majorité
des consommateurs. Des très fortes doses de ces substances peuvent provoquer
des convulsions, de l’hyperthermie ou une arythmie cardiaque. Il est noté
plusieurs cas de suicides où ces drogues étaient en cause.
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